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 king kong

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AUDREY20
Invité




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MessageSujet: king kong   king kong Icon_minitimeJeu 15 Déc 2005 - 17:54

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KING KONG


C'est une question d'arithmétique. En 1933, le King Kong de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack durait cent minutes. En 2005, le King Kong de Peter Jackson prend deux fois plus de temps pour raconter exactement la même histoire. De quelle étoffe sont faites ces cent nouvelles minutes ?


De mégalomanie, d'un amour immodéré pour le cinéma, de mise en abyme du premier film, d'explications interminable de ce qui n'était qu'effleuré par Cooper et Schoedsack, d'effets spéciaux numériques qui étonnent tantôt par leur virtuosité puis par leur grossièreté. Au bout du compte, King Kong s'achève aujourd'hui comme au temps de Franklin Delano Roosevelt et d'Adolf Hitler par la même réplique : "C'est la belle qui a tué la bête" (It was beauty killed the beast). Pour reprendre une expression chère à un autre cinéaste qui n'a pas toujours réussi à se hisser à la hauteur de ses ambitions : "Tout ça pour ça."

Néo-Zélandais qui n'a jamais vraiment filmé les Etats-Unis, Peter Jackson commence son King Kong par un étourdissant montage qui reconstruit New York, circa 1930 — une version swing d'une de ces comptines qui procèdent par cercles concentriques : il y a New York avec Central Park constellé de campements de fortune et le pont de Brooklyn embouteillé de Ford modèle T ; dans New York, il y a des miséreux expulsés de chez eux, qui mendient sur la Ve Avenue ; dans la Ve Avenue, il y a Times Square et les petits théâtres qui accueillent les troupes de music-hall (en américain "vaudeville") qui s'échinent à faire sourire les spectateurs. Et c'est là que la caméra s'arrête sur une jeune fille blonde et belle, et à peine l'objectif l'a-t-il effleurée, sans que l'on ait le temps de distinguer les traits de Naomi Watts, que l'on sait que c'est elle, Ann Darrow, la belle qui conduira la bête à sa perte.


LE MYSTÈRE EST DISSIPÉ


Ainsi, tout au long du film, des moments de grâce presque immatérielle passent, parfois inaperçus dans le vacarme général. Tous tiennent au personnage d'Ann Darrow et à l'interprétation qu'en donne Naomi Watts — spirituelle, élégante, naïve et sage — au point qu'à l'inverse de la morale finale, on a souvent le sentiment que c'est la belle qui sauve la mise à cette grosse bête de film.

Ann Darrow est à la rue, elle va voler une pomme, cette scène est reprise de l'original. Pour y arriver il faut à Peter Jackson presque autant de temps qu'à ses collègues pour préparer le casse du siècle. On a eu le temps de faire la connaissance de Carl Denham (Jack Black), metteur en scène d'un film d'aventures exotiques, lâché par ses producteurs et son actrice, qui cherche une remplaçante avant d'appareiller précipitamment. Il sauve Ann de l'arrestation et la fait embarquer sur un vieux rafiot, en compagnie d'une équipe technique réduite, d'un scénariste au regard pensif (Adrian Brody) et d'un bellâtre. Personne à bord ne connaît la destination.

Dans la salle, c'est une autre histoire : le mystère est dissipé depuis plus de soixante-dix ans. Derrière les brouillards, il y a l'île du Crâne, sur l'île du Crâne vit un singe de 8 mètres de haut qui, cette fois, présente toutes (à part la taille) les caractéristiques d'un gorille à dos gris. Pendant la traversée, Peter Jackson s'offre quelques réflexions sur la nature du spectacle et la corruption de la beauté naturelle qu'entraîne sa représentation artistique (un thème qui revient tout au long du film qui est à la fois touchant et étonnant chez un cinéaste à qui la grâce ne vient pas facilement) et une série de références appuyées à Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad.


TROIS DINOSAURES NUMÉRIQUES


Mais, une fois que l'expédition a pris pied sur l'île, le film s'abandonne à la surenchère ludique. Là où la marionnette simiesque de 1933 affrontait un pantin saurien, le King Kong digital (sans doute de toutes les créatures de cette espèce la plus convaincante à ce jour) doit se dépêtrer de trois dinosaures carnivores et numériques. Les sauvages, qui ont pour habitude de sacrifier des femmes au grand singe, semblent sortis d'un enfer de bande dessinée italienne. Quant aux périls que doivent affronter les poursuivants de Kong, qui veulent libérer Ann tombée aux mains du singe, ils sont si grands et si répugnants (spécialement la fosse aux cafards géants) qu'on est surpris de retrouver des survivants à l'issue de cette deuxième partie.

Si bien que le finale new-yorkais apparaît presque sobre. Plus court, plus resserré, il insiste moins sur les destructions que King Kong inflige à la ville que sur son martyre en haut de l'Empire State Building. Avant de le gravir, Kong et Ann s'offrent une séance de patinage sur le réservoir glacé de Central Park, en une séquence sortie de l'univers du père de tout le cinéma d'évasion, Walt Disney.

Mais l'escadrille de biplans approche. Une dernière fois, Peter Jackson convoque toute la puissance de ses ordinateurs pour faire renaître l'envoûtement qui l'a saisi jadis, à la première vision du vieux King Kong. Une dernière fois, cette masse de pixels et de chair est traversée par un éclair d'inspiration.
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atomiksky
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MessageSujet: Re: king kong   king kong Icon_minitimeVen 30 Déc 2005 - 1:26

lol! Tu devrais regarder déja le premier si tu la pas vu!!! et aprés tu regarde le dernier et la tu vera surement la diference lol!

🇱🇦
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AUDREY20
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MessageSujet: ...   king kong Icon_minitimeVen 30 Déc 2005 - 4:05

je suis d'accord avec toi mais suis pas branché cinema mais bon je participe a ma gaille!!!!!!mais merci du conseil!!!

lol! lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: king kong   king kong Icon_minitime

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